Souvenirs d'école
Thomas Pesquet ,
Le droit à l'erreur
Quand un futur astronaute découvre les sciences et leurs implications dans la vie moderne... mais aussi l'importance du tâtonnement, de l'erreur.
Je me rappelle les cours de travaux pratiques scientifiques au lycée. En biologie, physique, chimie, etc. C’est là que j'ai vraiment commencé à relier les connaissances académiques à la vie réelle : on calculait les calories ingérées avec différents aliments sur un programme informatique (précurseur des applis de santé!), on synthétisait au laboratoire des composés aromatiques utilisés en agro-alimentaire (dont un ester de banane qui faisait embaumer le labo à la banane Haribo), on réalisait des circuits imprimés pas si éloignés de ceux qu’on trouve dans une montre simple ou dans ma Nintendo…
C’était passionnant de voir que la vie moderne de tous les jours reposait en fait sur les sciences, et ça m’a donné envie de me lancer dans une carrière scientifique… même si je ratais toujours toutes les expériences (dont un ou deux mélanges détonnants en TP de chimie dont le plafond se souvient…).
Mais c’est aussi ça la science et la recherche : le droit à l’erreur, le tâtonnement, la répétition.
Ça ne marche pas à tous les coups, que ce soit au lycée et dans l’ISS, mais à force d’essayer on y arrive toujours !
C’était passionnant de voir que la vie moderne de tous les jours reposait en fait sur les sciences, et ça m’a donné envie de me lancer dans une carrière scientifique… même si je ratais toujours toutes les expériences (dont un ou deux mélanges détonnants en TP de chimie dont le plafond se souvient…).
Mais c’est aussi ça la science et la recherche : le droit à l’erreur, le tâtonnement, la répétition.
Ça ne marche pas à tous les coups, que ce soit au lycée et dans l’ISS, mais à force d’essayer on y arrive toujours !
Crédit @Fabrice Bulteau
Thomas Pesquet est un astronaute français de l'Agence Spatiale Européenne.
Il a passé six mois dans la station spatiale internationale entre novembre 2016 et Juin 2017.
Thomas a également été ingénieur de vol pour les Expéditions 50 et 51. Il a précédemment travaillé comme ingénieur aéronautique et été pilote de ligne chez Air France.
